Pour la partie Mob programming, je vous invite à aller lire cet article . Mob programming ou programmer en groupe permet de combiner tous les cerveaux d’une équipe sur une même tâche. Là aussi j’entends des horreurs telles que “si j’ai 5 développeurs sur un même écran il y’en a forcément qui ne feront rien”, “encore une astuce de dev pour ne rien faire”. Alors passons tout d’abord sur cet à priori qui fait du développeur quelqu’un de fainéant. Ce qui est à relever ici c’est que l’on ne prend pas en compte que, d’une part la tâche sera réalisée probablement plus vite, mais qu’en même temps les plus juniors de l’équipe sur le sujet traité vont monter en compétence. Alors bien sûr il faut que ces sessions soient animées par une personne de l’équipe, l’idéal selon moi et que cela soit fait par un leader technique, mais cela peut être fait par un scrum master, un coach agile qui donne l’impulsion voire un product owner qui voudrait challenger une US stratégique. 

Ce que je fais en règle générale est de noter, à la vue de tous, des sujets potentiels évoqués au quotidien par l’équipe. Le jour du slack day, nous discutons ensemble sur lequel aborder, nous choisissons un sujet quand il est traité, nous passons au suivant. Selon les personnes présentes et le timing que l’on s’est alloué. Il m’est également arrivé de proposer de prendre en charge plusieurs sujets par petit groupe de deux ou trois personnes. L’important est de proposer une organisation et non de l’imposer, c’est à l’équipe de s’approprier ce moment. 

Cette animation est primordiale pour montrer que non, un slack day n’est pas un jour creux mais un jour plein. Plein de montées en compétences, de traitement de la dette technique, de partages, de débats et qu’il participe à l’objectif de création de la valeur comme tout autre rituel de l’équipe. Et parce que c’est instant est hors du temps, en terme de précipitation à produire, il est l’occasion de prendre un recul technique salutaire pour le projet.